La journée mondiale contre les mutilations génitales est bien l’occasion de pointer du doigt une facette néfaste de la culture. Célébrée le 6 février de chaque année, c’est une journée qui est consacrée à un effort de prise de conscience général en vue de bannir cette pratique contraire à la dignité de la femme. Découvrez ci-dessous l’ambiance contestataire de cette journée.

Une journée pour abandonner les pratiques culturelles néfastes

Les mutilations sexuelles sont mondialement considérées comme une atteinte grave aux droits des jeunes filles. En effet, elles constituent selon les organismes de défense des droits des femmes, une forme de discrimination à l’égard des femmes. Pratiquées sur des mineures, les mutilations sexuelles constituent aussi une atteinte aux droits des enfants. Ces pratiques violent par ailleurs les droits à la santé, à l’intégrité physique et à la sécurité des enfants. Ainsi, la journée mondiale contre les mutilations génitales a pour principal but de bannir cette pratique qui n’a aucun fondement médical et qui contribue à fragiliser la santé des victimes. Toutefois, les rapports prouvent que plus de 120 millions de femmes ont déjà été victimes de cette pratique et 3 millions de filles continuent à être à risque tous les jours.

Plusieurs programmes de lutte mis en place

Il faut dire par là que ce sont les programmes des Nations Unies qui sont les plus impliqués dans cette lutte. D’abord, on a les Volontaires des Nations Unies qui contribuent à mobiliser les communautés locales en vue d’établir une approche communautaire en matière de sensibilisation et d’éducation. Ensuite, l’UNICEF travaille activement depuis 2008 dans 22 pays dans le but d’éliminer ces pratiques et 15 de ces pays sont situés en Afrique de l’Ouest. Durant cette journée, plusieurs activités de sensibilisation sont organisées dans les pays concernés pour informer les populations sur les dangers des mutilations génitales.

Source : - Un.org/fr/events/femalegenitalmutilationday/ - Unv.org/fr/dernieres-nouvelles/la-journee-internationale-contre-les-mutilations-genitales-feminines-2013.html