Disparition des conseils régionaux, fusion de régions, le gouvernement s’est de nouveau engagé dans une sinueuse réforme territoriale. Comment ? Réponse ci-dessous !

Une réforme enclenchée depuis 2008

Après la grande loi sur la décentralisation de 1972, l’enjeu était d'introduire dans la constitution le concept de république décentralisée. L’actuelle réforme entamée depuis 2008 par le président Nicolas Sarkozy avait pour but de transformer dans la durée l’architecture de la République. En ce sens, le président déclarait que l’organisation territoriale française avait vieilli et que des strates s’étaient formées. Ainsi, son principal objectif restait de supprimer, d’ici l’horizon 2020, le conseil général.

Les dispositions de cette nouvelle réforme

Adoptée le 18 juillet dernier par l’Assemblée nationale, cette nouvelle réforme réduit le nombre de régions de 22 à 13. En ce sens, le ministre Bernard Cazeneuve déclara qu’il n’existait pas de carte idéale, mais qu’ils se sont risqués à choisir le meilleur schéma tout en restant ouverts aux propositions. Ainsi, la nouvelle configuration s’établit comme suit :

Régions rattachées : • Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne • Nord-Pas-de-Calais et Picardie • Bourgogne et Franche compté • Rhône-Alpes et Auvergne • Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon • Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes

Les régions inchangées

• Bretagne • Corse • Ile de France • Centre • Pays de la Loire • Provence-Alpes-Côte D'Azur

Quels enjeux pour les nouvelles régions ?

La réforme territoriale apparait, non seulement pour renforcer la capacité des autres régions, mais aussi leur confère une taille équivalente à celle des autres régions européennes. Ce qui aura pour conséquence de favoriser les stratégies territoriales en vue de booster leur économie et leur coopération décentralisée. En plus, elles vont disposer de moyens financiers autonomes et dynamiques en vue de soutenir la croissance et l’emploi local. Par ailleurs, ces régions seront gérées par des Assemblées élues.